Accès d'urgence à la santé, à la nutrition, au Wash et à la sécurité alimentaire dans l'est RDC

Améliorer les conditions de vies des populations déplacées internes affectées par le conflit, les rapatriés, le retournés et les communautés d'accueil dans les zones de santé de Nundu, Ruzizi et Lemera, Province Sud-Kivu. Permettre un accès facile aux soins médicaux, psychologique et nutritionnels, à l’eau potable et à la sécurité alimentaire pour les ménages des déplacés internes, des retournés et des familles d'accueil y compris les survivantes des violences sexuelles; affectés par les différentes crises. Résultats:  21.000 personnes déplacées internes, retournées et membres des familles hôtes y compris 300 survivantes des violences sexuelles ont accédé dans des bonnes conditions aux soins médicaux, psychologiques et nutritionnels de qualité  21.000 personnes déplacées internes, retournées et membres des familles d’accueils ont amélioré leur alimentation quotidienne en accédant à la nourriture aux moins deux fois par jour  Les conditions d’accès à l’eau potable et aux bon

Début 2025, les combats FARDC/M23 au Nord et Sud-Kivu ont causé des déplacements massifs, après la prise de Goma puis de Bukavu. Le M23 avance vers Uvira et Mwenga. Les pertes humaines et les cas de violences sexuelles sont élevés. Dans les zones de Ruzizi, Uvira et Nundu, la situation est critique : structures médicales saturées, flambée de choléra, paludisme, malnutrition. L'accès aux soins est quasi inexistant. 71 % des déplacés ont une consommation alimentaire insuffisante, vivant de mendicité. Les abris détruits exposent familles et enfants aux intempéries et maladies. L'eau potable manque gravement, augmentant les risques épidémiques. L'éducation est interrompue, aggravant la vulnérabilité des enfants. Les incidents de protection se multiplient : mariages précoces, enfants non accompagnés, agressions sexuelles. Le tissu social et économique est gravement ébranlé, appelant une réponse urgente et structurée.

Les déplacés et les rapatriés ont tout perdu : nourriture, maisons, moyens de survie. Les familles d'accueil sont aussi à bout de ressources. L’insécurité alimentaire chronique s'aggrave : 3,1 millions de personnes en urgence IPC 4. L'eau est insalubre, les latrines insuffisantes, sans respect des normes pour l'hygiène menstruelle ou l’accessibilité. Les risques sanitaires explosent. L’absence de protection communautaire expose femmes et enfants aux pires violences. Peu de structures offrent un soutien psychosocial adapté. Face à cette situation dramatique, un projet d’urgence est indispensable pour 3000 familles dans les territoires d’Uvira et Fizi. Il prévoit soins médicaux et nutritionnels, vivres, kits ménagers, accès à l’eau potable, hygiène, appui psychosocial pour les victimes de violences. L'objectif est de sauver des vies, restaurer un minimum de dignité humaine et prévenir l'effondrement social dans ces zones dévastées.

Pour atteindre l’objectif d’améliorer l’accès à la santé, à la nutrition, au WASH et à la sécurité alimentaire, nous mettrons en œuvre des interventions concrètes : distribution de médicaments et intrants nutritionnels aux structures de santé, prise en charge médicale et nutritionnelle des déplacés et victimes de violences sexuelles, réhabilitation des points d’eau et construction de latrines, distribution de kits d’hygiène et de dignité, sensibilisation sur les bonnes pratiques sanitaires, distribution de vivres, semences et outils aratoires, appui à l’agriculture, et accompagnement psychosocial. Ces actions seront réalisées grâce à une équipe expérimentée, des partenariats solides, des moyens logistiques adaptés (véhicules, matériel médical, intrants), un budget dédié et une coordination efficace avec les autorités locales et humanitaires, garantissant ainsi l’impact et la durabilité du projet. Un suivi-évaluation rigoureux permettra d’ajuster les interventions selon les besoins

Autorité locales: BCZ de chaque région, division santé provincial, division agriculture provincial. Participation dans: cluster SVBG, cluster nutrition et cluster santé (HUB sud-kivu et Maniema), collaboration avec OCHA.

Le projet aura un impact direct sur 21 000 personnes, dont 300 survivantes de violences sexuelles, en garantissant un accès à des soins médicaux, psychologiques et nutritionnels de qualité. 100 % des bénéficiaires auront accès à des soins médicaux et nutritionnels grâce à l'approvisionnement de 10 structures médicales en intrants médicaux et alimentaires. 3 000 ménages recevront des vivres deux fois par an et bénéficieront de formations agricoles pour améliorer leur sécurité alimentaire, avec un objectif de doubler leur production agricole. 100 % des ménages bénéficiaires auront accès à l'eau potable via des réservoirs et des sites de chloration, et 70 % mettront en pratique les bonnes pratiques d'hygiène. 300 femmes et filles auront un suivi psychosocial et briseront leur isolement, renforçant ainsi leur autonomie. Ce projet vise à améliorer la santé, la nutrition et les conditions de vie des populations vulnérables dans les zones ciblées.

Notre projet se distingue par une approche intégrée et multisectorielle, combinant santé, nutrition, WASH et sécurité alimentaire pour répondre efficacement aux besoins urgents des populations déplacées, rapatriées et communautés d’accueil dans les zones d’Uvira, Lemera et Nundu. Forts de plus de 20 ans d’expérience, l’AFPDE est particulièrement bien placée pour réaliser ce projet grâce à sa présence locale solide, sa connaissance approfondie du contexte sécuritaire et humanitaire du Sud-Kivu, ainsi que ses partenariats établis avec des acteurs clés comme OCHA, UNICEF et les autorités locales. Notre expertise dans la prise en charge médicale d’urgence, la nutrition, la gestion de l’eau potable et la sécurité alimentaire, ainsi que notre engagement dans la protection des victimes de violences sexuelles, garantissent une intervention adaptée, rapide et durable, maximisant ainsi l’impact positif sur les populations vulnérables.